Un « porteur » s’évanouit devant la facture

Roger Olinga, 32 ans, avait travaillé dans un chantier pour gagner la somme de 150000 francs. Trois mois de dur labeur pour pouvoir avoir cette paye. C’était un vendredi soir, le temps des bruits au Cameroun. Impossible pour lui de passer la soirée sur son lit en position quatre ou en lorgnant son savon de toilette. Roger Olinga décide de brûler 50 000 francs et d’en épargner 100 000 francs.

Il a pu accoster une jolie femme dans un carrefour qui s’est présentée sous le prénom de Samantha. Les deux jeunes ont pris la direction d’un Night Club chic de la ville de Yaoundé. Une bouteille, deux bouteilles, trois bouteilles et la soirée était lancée.

Au bout d’un moment, Olinga le porteur n’a rien compris. Il était deux au départ, et les voilà à six (trois filles, deux hommes plus lui-même). En fait, Samantha ayant constaté que le porteur avait plein les poches, a décidé d’appeler ses amis.

Un porteur s’évanouit lorsqu’on lui présente l’addition

Dans l’euphorie l’alcoolisée et l’espoir d’un « petou » qu’il pourrait consommer vers quatre heures du matin, le porteur décide d’offrir davantage de boisson. L’homme n’allait quand même pas mourir dans son propre film. « Collage », « frottage », « farotage », l’ambiance était de taille et Roger Olinga ne savait plus à quel « sein » se vouer. Ça se déhanchait sous le nouveau son de Maahlox et l’argent du porteur diminuait doucement au point d’en finir sans qu’il ne s’en rende compte.

À trois heures, Samantha voulait lui donner ça ! Le porteur avait assuré. Seulement, avant de prendre la tangente, il fallait payer l’addition. La serveuse est venue lui présenter une facture plus que salée : 474 050 francs CFA. À la vue de la somme à payer, Olinga le porteur charismatique est tombé sous les pommes disant par ricochet adieu à son Petou. À son réveil le gérant du bar n’avait pas décoléré et avait directement conduit Olinga au commissariat après avoir récupéré ses 150 000 francs.