« Tout ce que j’ai appris à l’école me sert aujourd’hui » : Interview avec William Elong, le plus jeune entrepreneur camerounais
William Elong est l'un des plus jeunes entrepreneurs africains. Le jeune Camerounais a répondu aux questions de Newstories Africa.
👉🏾 William Elong est le concepteur du tout premier drone made in Cameroun.
👉🏾 Un véritable génie des technologies.
👉🏾 Le jeune Camerounais aime allier l’utile à l’agréable.
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William Elong est un jeune entrepreneur camerounais passionné de Technologie. Le jeune entrepreneur est un fan de technologie et de robotique depuis sa tendre enfance. À 30 ans, il est littéralement l’un des plus jeunes entrepreneurs du continent.
Grâce à lui, de nombreux jeunes se sont lancés dans le domaine de l’entrepreneuriat robotique en Afrique. En même temps, quoi de plus normal pour quelqu’un qui a eu son bac à 15 ans. Très sobre, le jeune entrepreneure aime bien accorder son temps libre à ses hobbys qui sont les jeux vidéos et les mangas.
NewStories Africa : D’où vous vient cette passion pour la robotique ?
William Elong : J’ai cette passion depuis tout petit. Cette passion pour la technologie est innée chez moi.
NSA : Quel est votre cursus scolaire ?
William Elong : J’ai eu mon bac au Cameroun, puis j’ai fait quelques stages académiques dans des entreprises. À 19 ans, je suis allé poursuivre mes études en France. J’ai fait une école de commerce, ensuite un MBA en stratégie et intelligence économique.
NSA : À part votre entreprise, Algo Drone ? Avez-vous d’autres activités ?
William Elong : Bien sûr, je suis le promoteur d’une entreprise qui offre des conseils en stratégie, intelligence économique et aussi en cybersécurité. Cette entreprise offre des services dans de nombreux pays comme la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la France et bien d’autres pays.
NSA : Où est basé Algo Drone ?
William Elong : Algo Drone est basé en Allemagne, mais recrute principalement des ressortissants du continent africain.
NSA : Avez-vous votre propre IA ?
William Elong : J’en ai réalisé une, il y a quelques années. Une IA basée sur la reconnaissance d’objets.
NSA : Pensez-vous à passer le flambeau à une plus jeune génération ?
William Elong : Bien sûr, grâce à nous, de nombreux jeunes africains se sont lancés dans l’entrepreneuriat robotique.
NSA : Parmi tous ceux que vous avez inspirés, lequel vous a le plus marqué ?
William Elong : Je pense que celui qui m’a le plus marqué est Ekani Louis. Le promoteur de l’entreprise House Innovation. Pour moi, il fait partie des meilleurs et il a beaucoup de talents.
NSA : Est-ce que c’est vous qui l’avez formé ?
William Elong : Non, il a fait une formation ailleurs, puis il a travaillé avec nous. Maintenant, il s’en sort très bien. Je le trouve extrêmement brillant.
NSA : Quelle place donnez-vous à l’école dans votre vie ?
William Elong : Je ne suis pas de ceux qui pensent que l’école ne sert à rien. Ce qui est clair, c’est que les études sont très importantes. Surtout, il faut étudier ce qui vous plait. L’école est très importante, la preuve, tout ce que j’ai appris à l’école me sert aujourd’hui.
NSA : Comment faites-vous pour concilier vie professionnelle et travail ?
William Elong : Pour moi, aller au bureau ne me donne pas l’impression de travailler. Pour cause, je fais ce que j’aime.
NSA : À part la technologie, y a-t-il autre chose qui vous passionne ?
William Elong : j’aime bien l’histoire, les jeux vidéos et les mangas.
À propos de l'auteur, Natacha Fouda
Passionnée de lecture, de média et de bandes dessinées. Je me suis découverte une autre passion pour l’écriture.