« Le chœur des femmes » (Canal+ Elles) : quel est l’importance des associations féminines dans la société ?

À l’heure où la femme africaine doit prendre sa place dans le développement locale, nombreuses sont les associations féminines qui sont créées. À la fin des années 80, le nombre d’associations des femmes a augmenté progressivement.

À cet effet, leur but principal était de promouvoir la solidarité et l’entraide de la gente féminine afin de maitriser et de conquérir l’espace local d’une part. Et d’autre part dans le but de s’emparer de nouvelles positions familiales et collectives. Découvrez avec Aïssata Sidibé N’Dia dans ce tout numéro de l’émission Le Chœur Des Femmes l’impacte de ces associations dans la société.

Utilité des associations féminines en Afrique

Quelques heures après avoir reçu Nabintou Barro qui s’est exprimé sur la disparition de son fils, Déborah Mutund reçoit Aïssata Sidibé N’Dia dans Le Chœur Des Femmes. En effet, elle est la présidente et membre fondateur de l’ONG Yelemba Women In Action.

Il s’agit d’une des associations féminines qui a été mise sur pied pour créer un système de médiation pour des personnes qui ont des difficultés dans le monde du travail. « On a décidé de faire une ONG qui aiderait à la sensibilisation des jeunes filles et à l’autonomisation des femmes », a-t-elle expliqué.

« Yelemba déjà j’ai envie de te demander tout de suite pourquoi avoir choisit ce nom et quels sont vos projets à moyens et à longs termes ? » demande Déborah Mutund. « Yelemba en banbarin veut dire la (grande lumière), nous nous sommes dit que nous sommes des femmes d’actions et on voulait des résultats concerts » dit Aïssata avant de poursuivre.

« On voulait des actions concrètes sur le terrain dans le sens de sensibilisation des jeunes filles et l’autonomisation de la femme ».

La place des homme dans Yelemba Women In Action

Pour Aïssata Sidibé N’Dia il n’y a pas d’homme dans son association de femmes, sans vouloir faire de discrimination. « On travail avec des hommes dans le cadre de nos activités mais on a pas vu l’intérêt de les intégrer car les filles se sentent plus en confiance avec les femmes », explique la présidente de l’association.

« Comment ça se passe dans la recherche de financement ? Est-ce qu’il y en a qui sont plus enclin à soutenir plus que d’autres ? », interroge Delali Damessi. « Quand on rejoint l’ONG il y a une contribution annuelle que l’on fait et c’est obligatoire. Par contre, les membres qui ne le font pas sont considérés comme de simples bénévoles », a répondu Aïssata.

Selon elle, ces fonds servent à faire fonctionner l’association qui aide également à la réalisation des œuvres caritatives.