« Le chœur des femmes » (Canal+ Elles) : République du Congo, pays de la sapologie

Pour cette édition spéciale les chroniqueuses de l’émission Le Chœur des Femmes abordait un tout nouveau thème. En direct du Grand Hôtel De Kintele, l’animatrice Déborah Mutund et ses collègues ont fait un tour en République du Congo. Pour cause ce numéro était consacré à la sapologie, un véritable art vestimentaire pour le peuple congolais.

Et pour ce faire, les chroniqueuses ont reçu le journaliste et sapeur Lazare Bourangon.Tout au long de l’émission ce derniers a révélé les secrets cachés de la sapologie qui jusqu’ici étaient méconnus du public.

Voyage au cœur de la République du Congo maison mère de la sapologie

En tout début de l’émission Daisy Portella interrogeait Lazare Bourangon sur l’origine de la sapologie. Selon lui, elle a vu le jour en République du Congo et a été initié par de nombreuses personnalités congolaises. Pour Déborah Mutund elle a été influencé par la musique : « La sapologie je peux le dire est un mouvement qui a aussi été porté par la musique et dans la musique on retrouve beaucoup de congolais de Kinshasa », a-t-elle expliqué.

Par la suite Lazare Bourangon présentait l’idéologie même de la sape. « L’idéologie c’est œuvrer pour l’universalité de la notion de la citoyenneté, être agent vecteur de la paix et faire de telle sorte que les âmes épris du beau se retrouvent… », a-t-il déclaré. Il définit la sapologie comme étant la science de la sape, une trilogie de couleurs.

D’après l’invité du jour, l’on peut qualifier une personne de sapologue lorsqu’elle sait allier prestance et belle allure. « La sape c’est une question de pouvoir d’achat, l’année passée j’ai fait deux tours à Paris pour renouveler ma garde robe. Quand j’y vais il me faut avoir au moins 15 millions ».