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Clôture du 8ᵉ festival du cinéma africain à Masharaki

Le 8ᵉ festival du cinéma africain a pris fin. Plusieurs récompenses ont été décernées aux meilleurs candidats.

Steve Mboutou
🕓 Modifié le
Clôture du 8ᵉ festival du cinéma africain à Masharaki
Résumé de l'article

👉🏿 La 8ᵉ édition du film africain à Mashariki a clôturé ses activités.

👉🏿 Des projets sont en cours pour la prochaine édition.

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Fin des activités pour cette 8ᵉ édition du festival du film africain à Mashariki. L’un des plus grands festivals de promotion du cinéma au Rwanda qui regroupe, non seulement, les plus grands artistes du 7ᵉ art du pays, mais aussi ceux en provenance des quatre coins du continent africain. Il est question ici de dénicher et de mettre en valeur les talents du cinéma rwandais. Cette année, l’évènement a mis les petits plats dans les grands en mettant un accent particulier sur les films liés à l’égalité des sexes, avec pour intrigue artistique l’idéologie afro-futuriste qui a vu le jour dans la deuxième moitié du 20ᵉ siècle. On vous donne les détails dans les lignes qui suivent😉.

8e festival du cinéma africain à Masharaki sous le signe l’Afrofuturisme

Clôture du 8ᵉ festival du cinéma africain à Masharaki
Instagram @masharikifest

Vendredi dernier était la clôture du 8ᵉ festival du cinéma à Masharaki. Placée sous le signe de l’Afrofuturisme, la cérémonie a rassemblé de nombreuses personnalités venues célébrer la culture du cinéma africain, à l’instar de la célèbre actrice Tariro Washe.

Durant une semaine environ, 72 films étaient en compétition et ont été projetés dans un centre cinématographique à Kigali. L’entrée était gratuite et ouverte au grand public intéressé par le 7ᵉ art. “Le thème de cette année est l’afro-futurisme. Il s’agit donc d’encourager les jeunes réalisateurs, les producteurs à avoir l’idée de la création, à réinventer des histoires, à montrer une nouvelle Afrique, différente de l’image que les gens ont de l’Afrique, une Afrique pauvre.” expliquait le fondateur du Festival du film africain de Masharaki. Dans le même sillage, Gatesi Gansa, une jeune étudiante en mode et design, a renchéri en indiquant : “En fait, nous avions l’habitude de voir que les blancs étaient ceux qui réalisaient des films, nous allions les voir et nous les apprécions, mais aujourd’hui, nous aimons également les films réalisés par des Noirs.” D’ailleurs, trois films ont été récompensés dans la catégorie de films professionnels. C’est dire que le cinéma africain a de beaux jours devant lui😎.

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À propos de l'auteur, Steve Mboutou

Mboutou Steve, écrivain passionné du décryptage de d'actualité, des faits divers sur le monde en général et l'Afrique en particulier.