Pour son film « Le retour de Tassi », Sprints Hospice Gboko sort les grands moyens

Sprints Hospice GBOKO, réalisateur, chanteur et formateur au campus d’Abomey-Calavi (UAC), est né le 1er janvier 1993 à Bohicon, au Bénin.

M. Eric Todan, actuellement directeur du Centre national du cinéma et de l’image animée au Bénin, l’a désigné comme étant le précurseur du cinéma d’action et d’effets spéciaux du pays. Il est également le président de l’organisation culturelle Project AWA Cinema et le fondateur de « Sprints GBOKO », une société de production et de distribution.

Sprints Hospice GBOKO est le metteur en scène de nombreux spectacles nationaux à succès, dont Kondo, Avitikpamba, Gayman, Coronavirus, etc. Il forme et pousse de nouveaux acteurs à se perfectionner dans ces projets, tout en réunissant des personnalités publiques et des artistes du showbiz comme Axel Merryl, Gros et Metis, TOTON Dieudonné, Kemtaan, Bruno BLANCHET, Crisba, Elifaz, Tiboy, Florent Hessou, et d’autres.

Sprints Hospice GBOKO sort les grands moyens pour Le retour de Tassi

Le retour de Tassi est une fiction cinématographique qui rend hommage aux Amazones du Bénin, son pays natal. Sprints Hospice GBOKO souhaite démontrer que dans le domaine du cinéma africain, tout est possible avec de la détermination, des efforts et des moyens.

Pour mener à bien ce projet, il a réuni une équipe technique digne des plus grands plateaux de tournage, ainsi que plus d’une centaine d’acteurs amateurs et professionnels. Sprints a également écrit le scénario de ses propres films.

Les multiples publications du réalisateur montrent, sans équivoque et sans détours, que l’artillerie lourde a été déclenchée. On devine d’emblée que le cinéaste s’apprête à lâcher une véritable « bombe » cinématographique par le matériel utilisé lors des tournages ou par le nombre d’individus engagés.

Et Sprints Hospice GBOKO ne lésine pas sur le matériel : plus de six caméras de prise de vue dernier cri, une grue, un drone, plusieurs autres accessoires de terrain et plus d’une centaine de jeunes comédiens consacrés à ce projet cinématographique, sans compter la quinzaine de personnes qui composent l’équipe technique.

Le retour de Tassi : une première dans le cinéma béninois autonome et une création au-delà de l’ordinaire alliant la fiction et le réel africain

Ce déploiement technologique est une première au Bénin en matière de cinéma non soutenu par un investisseur ou par le Gouvernement. Certains acteurs se sont effondrés pendant le tournage, des journées de tournage se sont terminées à des heures très tardives dans des lieux éloignés… Malgré cela, tout s’est bien passé grâce à l’expertise et au professionnalisme du réalisateur Sprints Hospice GBOKO.

Dans ce film, il met également l’accent sur un mal terrible, la drépanocytose, dont il souffre dans l’une de ses formes les plus sévères depuis sa naissance. Le retour de Tassi dépasse donc la fiction ordinaire pour devenir une union parfaite entre l’imaginaire et la réalité africaine spécifique.

Son scénario tente d’améliorer les connaissances du public sur la drépanocytose et dépeint même les réactions des drépanocytaires lors des crises. Toutes les mesures essentielles sont prises pour faire de ce film un véritable ÉVÉNEMENT lors de sa sortie. Et qui sait ? Peut-être sera-t-il sélectionné à une prochaine édition du festival de Cannes !

Malgré ses efforts, ses réalisations, et sa grande passion pour le cinéma béninois, Sprints Hospice GBOKO travaille sans bailleur de fonds en plus de ne percevoir aucun revenu. Il mérite le respect pour sa position de pionnier du cinéma d’action au Bénin, mais il attend toujours que les producteurs ou les autorités compétentes agissent et lui offrent le soutien dont il a besoin pour que le cinéma béninois et africain soit enfin de haut niveau.