Musiques africaines : la Rumba

Mélodie séduisante, entrainante et surtout envoûtante, la rumba pour ceux qui l’apprécient est plus qu’une simple musique, c’est un art de vie. D’après les experts, la rumba aurait vu le jour dans l’ancien royaume du Congo, sur la côte ouest de l’Afrique centrale. En effet, les populations qui y siégeaient pratiquaient une sorte de danse nommée Nkumaba qui signifie Nombril. Les partenaires dansaient face à face, collé-serré.

Cette danse a ensuite été exportée avec la traite des esclaves. En effet, durant la traite négrière, les africains avaient porté leur culture et leur musique de l’autre côté de l’Atlantique, ce qui donna naissance au Jazz en Amérique du Nord et à la rumba en Amérique du Sud. Par la suite, après plusieurs années, les marchands ont réintroduit ces mêmes cultures et ces mêmes musiques en Afrique.

Musique africaine : la rumba congolaise

La version actuelle de la rumba date d’il y a moins de 100 ans. Pour être plus précis, la rumba a vu le jour dans les années 1930 sur les rives du Congo. Juste après l’arrivée de la rumba cubaine en Afrique. Très apprécié par les Congolais, la rumba est une musique urbaine qui se joue dans les bars et célèbre la rencontre des cultures. Elle a même été marqué par l’histoire des deux Congo : Kinshasa et Brazzaville juste avant et après leur indépendance.

Tirant ses bases sur la nostalgie, l’échange culturel et la résistance, la rumba procure un plaisir indescriptible à celui qui la danse et la pratique. Ce n’est pas tout, elle possède également un mode de vie et des codes vestimentaires flamboyants, connu sous le nom de “la sape”. Les textes de la rumba sont majoritairement écrites en lingala. Et parlent pour la plupart de temps d’amour, mais véhiculent aussi des messages critiques et parfois politique.