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Les danseurs congolais se donnent rendez-vous pour valoriser la Rumba congolaise

La République démocratique du Congo s'apprête à vibrer sous le rythme de la Rumba congolaise. Du 26 au 30 décembre, les attentions seront tournées vers la commune de Masina et le musée national de la RDC, lieu de ce rendez-vous culturel.

Yvan Styve Guintang Ngoué
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Les danseurs congolais se donnent rendez-vous pour valoriser la Rumba congolaise
Résumé de l'article

👉🏿 Cette fin d’année, Kinshasa va déhancher au rythme de la Rumba congolaise.

👉🏿 Les danseurs se mobilisent pour la réussite de cet événement.

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Les danseurs congolais se donnent rendez-vous du 26 au 30 décembre pour valoriser la rumba congolaise. Il s’agira de mettre en avant, cette musique à travers la danse, mais également la mode. Il faut rappeler que le projet est mis en œuvre depuis maintenant trois ans. Cette année, se tiendra donc la troisième édition du genre.

En prélude à cette rencontre, une conférence a été organisée le 14 décembre dernier et avait connu la présence de Cedric Nzolo, enseignant à l’Institut supérieur des arts et métiers.

Cedric Nzolo : « la Rumba congolaise a survécu grâce aux artistes musiciens »

Pour Cedric Nzolo, la Rumba congolaise, la danse et le mode vestimentaire sont des notions étroitement liées. Lors de cette conférence, il a été rappelé que les artistes musiciens ont participé à la survie de la Rumba.

À cet effet, il a cité les artistes comme Paulo Kamba, Wéndo, Papa Wemba ou encore Koffi Olomidé, des musiciens qui ont posé significativement leur pierre à l’édifice de la Rumba congolaise. « Il est aussi grand temps que les danseurs congolais s’alignent dans la même logique », a-t-il laissé comprendre.

Les danseurs se donnent rendez-vous pour rehausser l’image de la Rumba congolaise

Les danseurs congolais se donnent rendez-vous pour valoriser la Rumba congolaise
@Mon site Web / Danseurs de Rumba

Jackson a également pris part à la conférence. Il est revenu sur les origines, mais aussi l’identité de la rumba : « la rumba fait partie de notre identité, car nos ancêtres qui ont été emmenés à l’étranger voulaient se souvenir de leur histoire, de leur origine ».

Avant d’ajouter : « nos ancêtres dansaient la danse du nombril. Cette danse trouve son esthétique au niveau de la hanche. », a expliqué Jackson lors de son intervention.

Cette danse sera encore mise en avant, à l’occasion d’un festival qui débutera le 26 décembre entre 12h et 17h à la commune de Masina et qui se poursuivra jusqu’au 30 du même mois au musée national de la RDC. Pour rappel, la rumba congolaise a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco le 14 décembre dernier.

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Guintang Ngoué Yvan Styve

À propos de l'auteur, Yvan Styve Guintang Ngoué

Diplômé d'une licence en sciences politiques, je suis passionné par les métiers de la communication. Un amoureux des mots qui essaie de les manier avec le plus grand respect et toujours un soupçon de sophistication.