« Les femmes d’ici » (NCI) : après la mort de mes parents, je n’ai rien eu

« Les Femmes d’Ici » (NCI) parlent de la vie des enfants après la mort de leurs parents. En effet, nous sommes tous appelés à partir un jour. Avant de partir, il faut préparer son héritage avant de partir. De peur que les enfants ne soient déshérités.

L’émission d’aujourd’hui est assez croustillante dans la mesure où elle ne sera présentée que par Kadhy Touré, Yasmine Réda et Aurelie Eliam. Pour cause, Deeja Soro est en voyage en Asie. Les Femmes d’Ici (NCI) écoutent l’histoire de Blé Cynthia qui a tout perdu à la mort de ses parents.

Les Femmes d’Ici (NCI) écoutent l’histoire d’une fille qui a tout perdu après la mort de ses parents

Blé Cynthia est une jeune Ivoirienne qui en a bavé à la mort de ses parents. Âgée de la vingtaine, la mère de deux enfants est activement à la recherche d’un emploi. Après la mort de ses parents, son père notamment, elle n’a reçu aucun héritage.

À la question de savoir pourquoi, elle répond : « En ce qui concerne papa, ce n’était pas sa volonté. Mon père était quelqu’un qui aimait beaucoup sa fille que je suis. Vu que j’ai perdu maman quand je suis née. Je n’avais que six mois ». En effet, elle affirme que son père, du moins de son vivant, prenait grand soin d’elle.

Toutefois, la vie ne sera pas rose longtemps. « Quand j’avais 14 ans, mon père est tombé malade et est mort plus tard. Dans la suite, je suis restée avec ma belle-mère » déclare-t-elle. De ce fait, sa belle-mère va faire de sa vie un enfer.

« Ça n’a pas été facile. Après l’enterrement, c’était difficile pour que je parte à l’école. Elle disait que je ne suis pas brillante et que m’envoyer à l’école est un gaspillage d’argent » allègue-t-elle. « C’était difficile pour que je mange. Tout le monde mangeait, mais pas moi ».

Après tous les mauvais traitements, le jeune Ivoirienne est devenue femme de ménage. Quelques années après, sa belle-mère est morte et sa demi-sœur a pris la relève. Cette dernière s’est accaparée des biens du père de Cynthia jusqu’à vendre des maisons.

Malheureusement pour la jeune Ivoirienne, son père n’a laissé aucun testament. Comme ces nombreux enfants qui ont tout perdu à la mort de leurs parents, Blé Cynthia en a bavé.

D’après la loi ivoirienne, ce sont les enfants qui doivent bénéficier des biens du parent mort et non une concubine qui ne dispose pas d’acte de mariage. Pour Koffi Kouassi Jonas Blessing, Juriste, il faut désigner un « administrateur légal pour gérer les biens lorsque les enfants sont encore mineurs ». Quoi qu’il en soit, l’histoire de la jeune Cynthia a littéralement ému tout le plateau.