Baltasar Engonga donne sa version des faits devant la justice équato-guinéenne

Baltasar Ebang Engonga n’aura pas mis long avant de répondre de ses actes. Même si ce n’est pas exactement pour son libertinage qu’il a été arrêté, le fonctionnaire équato-guinéen vient de comparaitre devant la justice de son pays.

En effet, des vidéos le montrant en train de répondre à un interrogatoire font en ce moment jaser sur la toile. Ce qui choque de nombreux internautes, ce n’est pas le calme avec lequel l’homme aux 400 conquêtes répond aux questions. Ce qui choque et amuse à la limite, ce sont les raisons qu’il avance. NewStories Africa vous donne tous les détails.

Baltasar Ebang Engonga clame son innocence

Baltasar Ebang Engonga affirme ne pas être coupable de tout ce qui lui est reproché. Que ce soit les détournements de fonds publics ou l’atteinte à la pudeur, il ne reconnait rien. Le fils du président de la commission de la CEMAC va même plus loin.

En effet, Baltasar Ebang Engonga ne s’est pas contenté de clamer son innocence, il a même assuré être lui-même une victime. Pour ainsi dire, l’amant de Philomène allègue que les vidéos ont été générées par des Intelligences Artificielles.

« Ce n’est pas moi dans les vidéos. Des gens se sont servis de mes photos et des IA pour recréer ces scènes. Je suis innocent. Ils veulent ternir mon image et celle de ma famille » a-t-il déclaré.

Un complot qui vise à renverser le président de la CEMAC

Selon Baltasar Ebang Engonga, les vidéos partagées sur la toile sont des moyens de salir la réputation de son père, Baltasar Engonga Edjoo. Même si l’ancien haut fonctionnaire ne semble pas lui-même croire à ses propos, il affirme que ses dires se vérifient.

L’homme aux 400 conquêtes allègue que des personnes malveillantes souhaitent se débarrasser de son père et prendre sa place à la présidence de la CEMAC. Baltasar Ebang Engonga va même plus loin. Le libertin assure que des personnalités très haut placées de la Guinée équatoriale seraient impliquées dans cette affaire.

Même si sa version parait un peu tirée par les cheveux, elle révèle néanmoins la machinerie politique qui se cache derrière cette affaire de sextapes. En même temps, seul un homme sûr de son pouvoir peut soumettre toutes les épouses des membres d’un gouvernement.