Sasha assume ses choix à la télé

Sacha s’est fait connaître sur la toile pour son orientation sexuelle jugée “contre-naturel” par le continent Africain. En Afrique, l’homosexualité est un sujet tabou, difficile a abordé et illégale dans certains pays. Mais tous ses interdits n’ont pas empêché Sacha de s’assumer en tant que femme lesbienne en Côte d’Ivoire. Et c’est sur le réseau social TikTok que la jolie dame a été découverte.

Une jeune femme qui n’a pas froid aux yeux et surtout qui s’exhibe devant la caméra en compagnie de sa “copine” pour qui elle semble avoir une réelle affection. Un phénomène bizarre pour une partie de ses followers, qui pense qu’elle devrait revoir ses convictions religieuses, et plutôt se conformer à la nature qui lui impose une certaine norme établie depuis la création. Mais ce n’est guère le point de vue de Sasha, qui estime qu’elle est née lesbienne et l’assume.

Sasha la lélé qui assume à la télé !

Invitée sur le plateau “La réunion”, Sasha n’a pas eu froid aux yeux devant les caméras et le public qui la lorgne. Persécuté par les questions de Suspect 95 et Braising, elle a révélé avoir commencé à développer une attirance particulière pour la femme dès l’age de 14 ans. Sans l’approbation de sa famille hyper religieuse, Sasha estime qu’elle est garante de ses émotions et sentiments, quitte à ne pas prendre en considération les arguments de sa famille. Une réponse qui a quelque peu gêné Mohamed, qui estime que l’homosexualité est aberration si on croit aux commentaires injurieux que les révélations de Fancy Acholonu a faite sur Alex Ekubo

Les spectateurs présents sur le plateau ont eu quelques questions auxquelles sa chérie et elle ont répondu avec passion. Sasha estime a déclaré que quelqu’un qui prend du temps pour juger la vie sexuelle d’une autre personne, ”c’est parce qu’il est pauvre”. L’émission a été alimentée autour de Mohamed le traditionaliste et Sasha la moderniste. Elle a néanmoins eu quelques moments de divagation en admettant avoir besoin du sexe opposé pour espérer un jour procréer. C’est sur cette note dubitative que le débat a pris fin, mais les arguments soutenus par la moitié du plateau, prouve à suffisance que l’homosexualité n’a pas encore été démystifié en Afrique. Assurément, en parler ouvertement à la télé est un grand pas.