Le Rwanda met un accent sur le traitement du cancer du col de l’utérus
Pour assurer la pérennité de sa population féminine et la diminution du taux de mortalité, le Rwanda a mis sur pied un plan d'action visant à accélérer le traitement du cancer du col de l'utérus.
👉🏾 Le cancer du col de l’utérus est responsable de 300 000 décès chaque année.
👉🏾 Le Rwanda met en place un plan d’urgence afin de palier au taux de mortalité surélevé.
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Dépistages, apport de traitements novateurs et vaccination à grande échelle, tel est canevas à suivre pour le Rwanda dans le traitement du cancer du col de l’utérus. Selon des chercheurs, cette maladie est due (plus de 95 %) au papillomavirus (PVH).
En effet, le PVH est une infection de l’organe reproducteur qui infecte les Hommes au cours de leur existence. Même si 90 % des individus infectés parviennent à éradiquer le virus. Bien que la plupart des infections à PVH se résorbent spontanément et que la plupart des lésions précancéreuses disparaissent progressivement, toutes les femmes courent le risque que l’infection évolue vers une maladie chronique ou qu’elle passe de lésions précancéreuses à un cancer invasif du col de l’utérus.
Cancer du col de l’utérus : le Rwanda aplanit le traitement contre le PVH
Alors que plus de 300 000 femmes par an succombe au cancer du col de l’utérus, le traitement de cette maladie est devenue le combat numéro un du Rwanda. Un plan d’action qui passe tout d’abord par la prévention, ensuite le dépistage, puis le traitement en cas d’infection au PVH et enfin une vaccination de masse.
À cet effet, une infirmière de la rwandaise explique à une patiente comment se servir d’un autotest afin de détecter le papillomavirus dans ses voies génitale : « C’est la première fois que je me fais tester par rapport à cette maladie […] ils m’ont appris à faire l’auto-prélèvement », a déclaré la patiente. Le Rwanda réputé pour ses activités en plein air a récemment acquis un appareil portable d’ablation thermale.
Il s’agit d’un appareil qui a pour but de raccourcir le temps de traitement à moindre coût. D’après Marisol Touraine, présidente d’Unitaid les filles rwandaises se prêtent à la vaccination ci qui diminue considérablement le taux d’infection et de ce fait le taux de mortalité.
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À propos de l'auteur, Yvan Tounssi Ndjock
Passionné de dessin, de voyage et des sciences m’ont permis de m’ouvrir au monde. Je me suis laissé emporter par l'écriture qui est une activité très passionnante et pleine de découvertes extraordinaires.