Après sa défaite contre Anthony Joshua, Francis Ngannou parle de son enfance difficile

Parti de son pays d’origine, le Cameroun il y a quelques années, « The Predator » est désormais l’une des figures emblématiques de la boxe. Dans la nuit du 8 au 9 mars 2024, il a affronté Anthony Joshua pour son second combat. Cependant, il a été battu par KO lors du deuxième round sur le ring. Peu de temps après, il a enchainé avec les interviews afin de parler de son combat avec le champion Britannique. Par ailleurs, un aspect particulier a suscité notre curiosité. Effectivement, il s’agit de la séquence au cours de laquelle Francis Ngannou se confie sur son enfance difficile. Nous vous disons tout !

« Mes parents ont divorcé quand j’avais six ans », Francis Ngannou à propos de son enfance

Invité sur le plateau de The Big Jam, Francis Ngannou s’est confié à cœur ouvert au sujet de son enfance difficile. Ceci sous le regard admiratif de Thierry Henry et Aurélien Tchouameni. « En grandissant, j’ai toujours eu l’impression que les autres enfants me méprisaient parce que j’étais le gars qui n’avait rien. C’était frustrant à un moment donné. Mais en même temps, j’ai réalisé à un moment donné de ma vie que c’était la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. Sans cela, je ne serais pas devenu ce que je suis aujourd’hui. C’était comme une éducation à la vie. La vie a réussi à tout m’apprendre et à me préparer à ce à quoi je serai confronté à l’avenir » ;

« Dans mon enfance, mes parents ont divorcé quand j’avais six ans. J’ai commencé à vivre avec différents membres de la famille. Mon école primaire, j’ai fréquenté environ 6 écoles différentes… J’étais ce type qui était toujours expulsé de la classe parce que je n’avais pas de stylo pour prendre des notes, ou réserver, ou que je ne payais pas de frais de scolarité, que je n’avais pas de chaussures pour faire des activités physiques », a déclaré Francis Ngannou avant d’ajouter :

« … Je n’ai jamais eu de vacances, je ne suis jamais allé en vacances… J’ai toujours travaillé pour acheter des livres ou payer les frais de scolarité Ce jour-là a changé les choses pour moi. Je vais prouver à ces enfants que je ne suis pas en dessous d’eux. En fait, mieux qu’eux. Ils ont la chance d’avoir des parents qui subviennent à leurs besoins, mais ils ne savent pas à quel point je travaille dur pour gagner le peu que j’ai. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de faire quelque chose de plus grand et d’exceptionnel pour le prouver à ces enfants », a-t-il conclu. Par ces mots, il est juste de dire que Ngannou est le reflet même de la persévérance et du travail acharné.