Ans T Crazy : le chanteur guinéen est accusé de viol sur mineur

Ans T Crazy est accusé de viol sur mineur. En effet, l’accusation pèse sur le chanteur depuis le lundi 9 janvier. Le chanteur aurait violé une petite fille de 15 ans avant de la faire avorter dans une clinique.

De ce fait, comme si ça ne suffisait pas, le chanteur guinéen est aussi accusé d’avortement ladite petite fille. Dans tous les cas, les avis sont mitigés.

D’une part, on accorde le bénéfice du doute à la star, d’autre part, on pense que sa culpabilité ne fait aucun doute. Toujours à l’affut de l’information, Newstories Africa vous dit tout.

Ans T Crazy en plein cœur d’une affaire de viol sur mineur

On sait tous à quel point Ans T Crazy fait partie des chanteurs les plus en vue en Guinée. On le connait pour être assez loufoque. Toutefois, personne n’aurait imaginé qu’il puisse commettre un acte aussi sale.

En effet, Ans T Crazy est accusé de viol sur mineur. Lorsque l’affaire a éclaté lundi dernier, les internautes se sont dépechés de donner chacun son avis. En outre, de nombreuses personnalités se sont prononcées à l’instar du footballeur Algassimou Baldé.

Ce dernier a déclaré : « cet acte n’honore pas les valeurs que tu as toujours fait savoir dans tes musiques, ceci est une honte pour toi en tant qu’homme et pour la culture guinéenne ».

Bien que la plupart des personnes étaient choquées par l’acte mesquin, d’autres accordaient le bénéfice du doute à la star comme Assy sylla Condé. L’homme politique a entre autres déclaré : « Moi, je lui donne le bénéfice du doute, on connaît tous les petites filles de Conakry ». De son côté, le chanteur n’a encore fait aucune déclaration. À croire que c’est le bêtisier des stars. D’un côté, on a Ans T Crazy accusé de viol, de l’autre Burna boy qui frappe un fan en plein concert.

Un rapport de la DG de l’OPROGEM qui apporte des éclaircissements

Hier, mardi 10  janvier, la directrice de l’Office de Protection du Genre de l’Enfance des Mœurs a fait une déclaration. En sa qualité de directrice de l’OPROGEM, la commissaire Marie Gomez a contacté la mère de la victime.

En effet, elle déclare : « En ce qui concerne ce cas précis de viol, nous avons été saisis à l’anonymat et nous avons pu avoir le contact de la maman biologique de la victime. Je l’ai appelée, nous avons échangé. Elle m’a dit que son enfant a été victime de viol par un artiste du nom d’Ans-T crazy et que ce dernier a amené son enfant pour la faire avorter dans une clinique ».

Dans la suite de son propos, elle ajoute : « Et maintenant qu’elle est inquiète parce que l’enfant a promis de se suicider le jour où le problème sera sur la place publique. Je l’ai rassurée et je l’orientais vers la médecine légale pour que les preuves ne disparaissent pas. Puisque, d’un côté, j’ai appris le viol, vu son âge de minorité, 15 ans, mais aussi, j’ai appris un cas d’avortement. Ensuite, le placement d’un implant chez la fille pour pouvoir la préserver ou l’empêcher de contracter une grossesse ».

Par contre, la commissaire affirme que lorsque la mère de la victime a su qu’elle était de l’OPROGEM, elle a immédiatement cessé la communication. Pourquoi l’a-t-elle fait ? Nous n’en savons rien, mais ce sui est sûr, c’est que cette affaire va faire beaucoup de remous…