Rigobert Tamwa très déçu par la nouvelle mode de Casting payant

S’il y a bien un acteur camerounais qui n’approuve pas les castings payants, c’est bien Rigobert Tamwa. L’acteur de la série Madame monsieur a une opinion bien tranchée sur le sujet qui semble faire polémique sur la toile depuis un moment. Et pour cause, Marcèle Kuetche et certains réalisateurs se sont donné pour tâche d’organiser des castings pour leurs prochains films moyennant quelques sous.

Si vous voulez savoir pourquoi est-ce que les acteurs payent, demandez à la gamelle fournit de brochettes et plantains qu’ils reçoivent. Les intéressés sont priés de faire un dépôt d’argent à la directrice de casting pour s’enregistrer et revenir à la date indiquée pour présenter leur plus beau jeu d’acteur sous un soleil épuisant. Rigobert Tamwa trouve cette pratique ridicule et s’est exprimé à la télévision pour la dénoncer.

“Cette affaire me gêne beaucoup” : Rigobert Tamwa se confie dans une émission

Si vous cherchez les commanditaires de cette nouvelle tendance mode dépravée, tournez-vous vers Marcel Kuetche et son équipe. La jeune actrice et productrice a récemment lancé un casting et les ayant droit devait débourser la somme de trois mille cinq cents francs pour participer au tri. Apparemment, Rigobert Tamwa n’est pas d’accord avec cette pratique, puisqu’il s’est confié dans l’émission All Star diffusée sur Cam 10.

« À la base, les castings ne sont pas payants, car c’est comme un entretien d’embauche. Cette affaire me gêne beaucoup parce que ça touche des personnes que je connais un peu et surtout Moustik le karismatik pour qui j’ai énormément de respect. J’ai décidé de prendre du recul pour essayer de voir ce qu’ils mettent dans ce casting, pour le moment, je n’ai pas encore vu, car j’ai quelques échos des personnes qui ont assisté à Yaoundé. J’attends celui de Douala. », a déclaré l’acteur déçu par les agissements de ses collègues. En attendant le Casting de Douala, on espère que ceux qui n’ont pas été pris lors du casting à Yaoundé ont été remboursés. Heureusement que la bataille des chéries n’a pas demandé autant d’effort.