« Je ne dormais presque pas » : Aurelien Chedjou revient sur l’obtention de son diplôme UEFA

Aurélien Chedjou est depuis le début du mois d’octobre 2023, le quatrième ancien footballeur camerounais à obtenir un diplôme UEFA. Il s’agit précisément de l’UEFA EXECUTIVE MASTER FOR INTERNATIONAL PLAYERS. Avant lui, ce sont Patrick Mboma, Gérémi Sorele Njitap et Achille Webo qui en ont également été diplômés.

Le chemin qui conduit vers l’obtention du diplôme UEFA EXECUTIVE MASTER FOR INTERNATIONAL PLAYERS semble être un véritable parcours du combattant. C’est du moins, ce qu’a laissé entendre Aurélien Chedjou au cours d’une interview exclusive avec Newstories Africa.

L’ancien international camerounais a notamment fait savoir que ses heures de sommeil étaient devenues deux ou trois fois plus courtes pendant sa formation.

La soif de connaissance comme principale motivation d’Aurélien Chedjou

Encore sur les terrains de foot comme joueur, Aurélien Chedjou pensait déjà à son après carrière. Et cette vision, il la doit à certains aînés dans le milieu. »Il y a des grands-frères comme Gérémi et Patrick (Gérémi Sorele Njitap, Patrick Mboma, ndlr) qui m’ont beaucoup motivés. Ils m’ont dit que c’était mieux de préparer la reconversion avant d’avoir terminé » a précisé l’ancien joueur.

Sauf que, Aurélien Chedjou aurait bien pu choisir de faire autre chose. Ils sont nombreux, ces anciens footballeurs qui se sont reconvertis dans d’autres domaines.

Mais, son amour pour le football s’est révélé plus fort. « C’est la soif de connaissance qui m’a fait retourner sur les bancs. Pendant des années, je n’ai fait que chausser des crampons et jouer. Et puis j’étais animé par cette curiosité de voir ce que le football donne en dehors des terrains. » a révélé Aurélien Chedjou.

Le diplôme UEFA EXECUTIVE MASTER FOR INTERNATIONAL PLAYERS comme gage de crédibilité

Se prononçant sur l’importance d’un diplôme UEFA EXECUTIVE MASTER FOR INTERNATIONAL PLAYERS, Aurélien Chedjou n’a pas mis les gants. « C’est pas parce que vous avez eu une bonne carrière que vous serez crédibles pour parler de foot. C’est pas parce que vous avez gagné tous les trophées que vous serez ou alors que vous pourrez être dirigeant. Il faut encore faire des études » a-t-il déclaré.

En effet, des joueurs sur un terrain de foot, ne seraient qu’une infime partie de ce que représente l’industrie du football. « Il y a ce qu’on voit à la télévision, et il y a ce qu’on ne voit pas à la télévision. Il faut savoir que dans le football il y a plusieurs métiers. Ca part du jardinier jusqu’aux présidents de club. Ca demande des études. »

C’est donc armé d’aptitudes solides en management qu’Aurélien Chedjou va désormais se déployer dans l’industrie du football. « La plus value aujourd’hui est que vous avez appris comment diriger un club, une entreprise sportive, comment faire la plus value sur les joueurs afin de les vendre le plus rapidement possible, quand est ce qu’il faut commencer à discuter pour des prolongations, en tant que directeur sportif quel coach il faut ramener dans le club, etc ».

Le MIP, un véritable parcours de combattant

Il est clair que l’obtention d’un diplôme n’a toujours pas été chose aisée. Au moins une fois dans son cursus, l’apprenant est confronté à des difficultés de plusieurs natures.

Aurélien Chedjou nous a fait savoir que pour ce qui est du diplôme UEFA EXECUTIVE MASTER FOR INTERNATIONAL PLAYERS, le parcours est encore plus rude. « Déjà je ne savais réellement pas dans quoi je bondissais. Je savais que c’était le foot mais j’ignorais que ça serait autant difficile. Il y avait beaucoup de recherches, de devoirs et de lecture qu’il fallait faire. C’était très difficile. Mais proches peuvent vous dire, je ne dormais pratiquement pas. Plus vous laissez le temps passer, plus la charge de travail augmente. Et donc durant les deux années, je n’ai presque pas eu un seul moment de répit » a précisé Aurélien Chedjou.

Maintenant qu’il est diplômé, Aurélien Chedjou nous a révélé avoir été contacté par plusieurs grosses boîtes et que les négociations vont plutôt bon train. « je ne me prends pas la tête pour le moment, j’ai plusieurs projets qui me sont proposés. On est en train de discuter par rapport à ça et on va voir ce qui est faisable » a-t-il déclaré.

C’est donc l’avenir qui nous dira davantage sur le ou les choix que fera l’ancien sociétaire de Galatasaray et de Losc Lille entre autres.