Happy d’Efoulan maltraité : son manager, Serge Nkodo, le jette en pâture à la vindicte populaire
Le chanteur camerounais de Mbole, Happy d'Efoulan, est actuellement en conflit avec son manager, Serge Nkodo, qui pour se dédouaner, n'a pas hésité à le jeter en pâture à la vindicte populaire.
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Le nouveau producteur du musicien de mbolé, Happy d’Efoulan, a fait des révélations fracassantes sur la vie du chanteur. Les accusations fusent de toutes parts et la carrière du jeune prodige semble terminée.
Happy d’Efoulan, la fusée du mbolé, s’éteint lentement. Si l’artiste, telle une étoile montante, a soulevé la foule pendant plus d’un an, il semble à présent en chute libre. Rien ne se passe entre les deux personnages moins d’un an après la signature du contrat de production avec Serge Nkodo.
Dans un reportage diffusé sur Canal2 Internationale le 11 mai dernier, l’artiste affirme que son producteur l’a abusé, enlevé et tourmenté : « Il m’a donné quatre gifles. J’ai laissé passer les trois premières fois, mais je n’ai pas laissé la quatrième fois« , explique-t-il, montrant de multiples bleus sur son corps.
Selon le producteur, également cité dans le rapport, la présence de ces séquelles corporelles n’est pas authentique. « Tout ce qu’il dit est faux. Je ne l’ai jamais battu, enlevé ou harcelé de quelque manière que ce soit. Je ne lui parle pas. Il est vrai qu’il est sur mon label, mais c’est un petit pour moi. Tout ce qu’il dit est un coup monté et je vais porter plainte pour diffamation« , déclare le producteur.
Happy d’Efoulan se fait jeter en pâture à la vindicte populaire par son producteur Serge Nkodo
Serge Nkodo raconte qu’il travaille avec un jeune artiste parfois difficile à contrôler. Il est difficile pour lui d’être heureux. Outre son emploi de producteur, il semble devoir faire face à des responsabilités parentales en plaçant Happy d’Efoulan en cure de désintoxication à l’hôpital Jamot, d’où ce dernier se serait échappé.
« Avant de signer un contrat, il y avait beaucoup de rumeurs à son sujet, et j’ai fini par confirmer ces rumeurs. Nous avons tenté de l’aider car il était toxicomane. Autres faits : entêtement, violation de contrat, homosexualité, ou autre ; je crois qu’il est temps de clarifier cette question.«
Pour l’instant, la lutte entre le producteur et l’artiste se fait à distance. La situation semble sans issue. Happy d’Efoulan avait déjà été abandonné par son management Diplomat BCBG pour des raisons similaires. Ce nouveau schisme avec son producteur confirme ce que tout le monde pressentait : Happy d’Efoulan appartient peut-être déjà au passé. L’artiste ne serait pas en mesure de se réhabiliter et risque de perdre sa carrière, qu’il avait pourtant entamée en grande pompe.
Toutefois, nous espérons qu’il trouvera de l’aide, une vraie aide sincère et désintéressée qui sera prête à lui tenir la main durant ce long périple afin qu’il retrouve ses couleurs et qu’il renverse la tendance.
À propos de l'auteur, Yvan Styve Guintang Ngoué
Diplômé d'une licence en sciences politiques, je suis passionné par les métiers de la communication. Un amoureux des mots qui essaie de les manier avec le plus grand respect et toujours un soupçon de sophistication.